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Roger Sabbah est né le 14 septembre 1955 à Fès, au Maroc.

Dans mon analyse :

- Chemin de vie 7 / 25 : confiance en soi et en Dieu dans la longue traversée du vide, spiritualité (7), mais avec une lutte sous-jacente (25), tel Jacob joutant avec l’Ange (l’Ombre extérieure et intérieure) pour devenir Israël, c’est-à-dire soi-même.

- Signe astrologique : Vierge - Terre - Tribu d’Israël : GAD - Pierre du Pectoral du Grand Prêtre : Améthyste.

- Programme de l'Ange CHAVAQUIAH - Réconciliation / N°35 : Puissance spirituelle tournée vers le monde supérieur (Merkabah).
Héritier d'une sagesse ancestrale qu'il doit dévoiler, il construit en pratique un nouvel univers à son image et à sa ressemblance par la force rationnelle (Vierge), et la richesse de ses émotions, etc. Accouchement de son Grand-Oeuvre à partir de 50 ans pour l'enseignement et la transmission.
16° Sentier Séphirotique : HESED - GUEVOURAH : 
Equilibrer la Miséricorde et la Rigueur (Lois du Père / Mère).

- TORAH : Paracha NITSAVIM (Placés) - Deutéronome : Alliance des bénédictions / malédictions.
Célèbre sentence de Moïse sur le libre arbitre : « Vois, j'ai placé devant toi aujourd'hui la vie et le bien, la mort et le mal...Ce sont la vie et la mort que j’ai placées devant toi, la bénédiction et la malédiction : tu choisiras la vie. »

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Comme beaucoup de Juifs issus de ce pays, ses grands-parents étaient rabbins de père en fils. Son grand-père était rabbin d’Agadir.
Ses arrières-grands-parents étaient rabbins à Tibériade et à Alexandrie. Son père était comptable, aussi violoniste et chef d’orchestre au Maroc.

À l’âge de deux ans, ses parents s’installent en France, à Arcueil (94) où Roger grandira et accomplira sa scolarité.
Passionné par la critique, lecteur assidu de Krishnamurti, mais aussi aimant Brassens, Brel, René Bouchard, Serge Reggiani ... Roger Sabbah effectue des études bibliques et classiques au lycée Yabné de Paris.
Dans cette école, il fait la connaissance de Charles Mopsick (futur éminent kabbaliste dans la communauté juive de France) et devient son ami et son condisciple.
Puis Roger Sabbah étudie trois ans la médecine à Abidjan.
Il revient à Paris en 1980 et exerce des activités commerciales, tout en étant passionné par les études bibliques et talmudiques.

Il découvre alors l’égyptologie et se passionne pour ce domaine, qu’il rapproche de ses études bibliques. Dans le même temps, il étudie le rapprochement des lettres hébraïques avec les hiéroglyphes et découvre les liens sacrés entre la Kabbale juive et l’ancienne Égypte.
En 1997, il abandonne son activité commerciale et se consacre exclusivement à ses recherches et à l’écriture de son premier ouvrage, Les Secrets de l’Exode.
Après l’énorme succès de cet ouvrage, publié dans plusieurs pays et en plusieurs langues, Roger Sabbah s’intéresse de plus prêt au message égyptien contenu dans la Kabbale.
Après avoir publié Le Secret des Juifs et Les Secrets de la Bible, Roger Sabbah découvre les noms des dieux égyptiens transcrits dans la Kabbale.
Il étudie les Textes du Livre des Morts et les Textes des Sarcophages, les rapproche avec la Kabbale.
Il publie Le Pharaon Juif en avril 2008 aux éditions Lattès. À partir de cette date, il publie l’ouvrage Le Secret du 3e Millénaire, puis il s’attaquera en 2000 à la plus grande découverte de sa carrière de chercheur. Il fait la rencontre de Louise Guersan, écrivain et professeur d’histoire au lycée Janson de Sailly. Cette dernière convaincue de cette incroyable découverte, l’aide à la rédaction du livre demandé par Jean-François Champollion au soir de sa vie sous le nom de Critique Sacrée : Les anciens Egyptiens étaient les Juifs.

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auto-édition Amazon (2022)

 © Texte et photos Roger Sabbah.

« L’Egypte (Mitsraïm) est historiquement la matrice, la source historique oubliée, le père refoulé de Sigmund Freud, le jardin d’Eden du peuple juif. »
Mais aussi « Les Egyptiens de la Bible sont les Anciens Grecs. Le Dieu de la Bible est un Pharaon grec. »
Il y a un avant et un après. Comprenne qui pourra..

LE PALIMPSESTE, OU LE MIDRACH DANS LE MIDRACH

Le prophète de la traçabilité du palimpseste biblique et kabbalistique entre l’Egypte et Israël est de retour pour une nouvelle démonstration magistrale de sa Route du Code. Une bonne fois pour toutes, mettons le Yod là où il faut. La trame du Grand Midrach recèle un grand chassé-croisé (Septante - Torah) du Livre des morts égyptien à apprécier selon les époques.

Le grand basculement de la vérité historique et religieuse fut lancée par les rois grecs égyptiens, les Ptolémée, en -300 av JC et après. Alexandrie, après la conquête d’Alexandre le Grand, devint la ville-phare du monde grec. L’Egypte ptolémaïque engendra de nouveaux mythes via l’épisode de la Septante, la Torah nouvelle, et l’histoire, réécrites en grec par 70 Sages dans la tour de Pharos ; et précédant la Torah hébraïque.

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Il y a donc bien un avant et un après Ptolémée II où la vérité présente prit ses distances avec la réalité du passé. La première Torah reçue par Moïse au Mont Sinaï était purement « égyptienne ». Toute une série de schismes permettra l’accouchement du judaïsme à partir de cette époque.

Le mot Mitsraïm, hiéroglyphe issu de la cosmogonie d’Héliopolis, reflète la Matrice céleste MESS, amniotique et utérine, où naissent le Soleil RA, les rois, les hommes. NOUT symbolise les Eaux Célestes, le Noun. Le premier vocable symbolise le premier Arbre de Vie, le Jardin d’Eden, la Vallée du Nil, d’où furent chassés Adam et Eve avec l’interdiction d’y revenir.
Par contre, le mot Egypte est celui du dieu grec Aégyptos, issu du panthéon grec.

La sortie d’Egypte n’est pas géographique mais symbolique, soit l’extraction de l’intelligentsia juive de sa civilisation originelle, celle de la vallée du Nil. Le Royaume des Deux Terres s’étendait jusqu’à Canaan, la future Palestine des Romains.

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Auparavant, la caste des Yahouds (les Yods, les Yehoudim, origine du mot « juif ») représentait celle des dignitaires et gardiens de la religion d’Osiris (l’origine des Lévites), symbolisé par le roseau primordial, le Yod, leur racine. En charge de la fonction, l’initiation, la charge sacerdotale, la dignité, le culte du dieu lumière.

Yod était l’image emblématique de Dieu, l’Etre. « Je suis. » Dans la vision universelle où chaque individu est un roseau (pensant selon Blaise PASCAL). La démultiplication du Roseau-Yod en trois, écrit le Nom de Dieu.

Ainsi, en vrac :

OSIRIS se lit IS-RA-EL, avec la racine SAR, le Prince ou le Fils du Roi du Monde terrestre (Vallée du Nil) - Monde Céleste.
ISRAEL : ISR - Jacob / Soleil - Shekhinah : victoire de l’Arbre de Vie sur Esaü : Arbre de la Connaissance du Bien - Mal.
ISRAEL : RA + OSIRIS. Fils aîné de Dieu pour Pharaon.
ELOHIM : EL (Dieu) - Hé (le Souffle) - YAM : le Souffle de Dieu venu des Eaux Célestes.
YHVH : YAHOU : le Soleil aux Trois Rayons, Lumière de RA-OSIRIS.
ADONAÏ : origine ATON / ADON, le culte de la Lumière.
ANOKHI : Ankh + Yod : premier mots des 10 Commandements en hiéroglyphes. (JE) Suis quand Dieu parle.

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Les Enfants d’Israël, les 12 constellations descendues en Egypte, Fils de Jacob-Israël (concept cachant celui d’Osiris) et leurs tribus nombrant 70, devinrent les nouveaux Hébreux, ceux du passage (Ivri’im) de la Vallée du Nil vers Canaan dans le passage de la mer Rouge. Originellement, Israël est le Dieu de la Vallée du Nil, la Présence divine (Shekhinah), le Soleil ailé descendu en Egypte avec son tribunal de 42 Anges.

La Kabbale ou Loi orale est un corpus de connaissances ésotériques, rapportant les grands secrets que les Juifs initiés, résistants et rebelles aux dominations assyrienne, babylonienne, grecque et romaine. Sa grille de lecture hiéroglyphique n’a pas été exploitée par l’égyptologie moderne, et constitue le véritable Code secret du Sepher Ha-Zohar, véhicule de la Torah orale originelle : Feu noir / Feu blanc.

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Les premières Tables de la Loi (10 Commandements) donnée à Moïse étaient écrites en hiéroglyphes.
Le Pharaon grec Ptolémée II Philadelphe en faisant traduire la Sepante en grec aurait changé l’Histoire en faisant des Juifs, les vrais égyptiens avec la religion originelle, en esclaves d’un pseudo Pharaon.
Les 70 Fils de Noé de la Tour de Babel = les 70 Sages de la Septante dans la tour de Pharos.
Le culte d’Osiris fut remplacé par le culte au dieu grec Kyrios par les hommes du Grand Mélange, l’hellénisation forcée. Logos grec de Pharos = tohu-bohu originel.
Historiquement, les premières synagogues furent construites sous les anciens grecs.
Culte du Veau d’or : culpabilisation inversée des Yahouds à l’attachement au Livres des morts, et au refus de la Torah grecque représentée par Moïse. Il dissimule la véritable identité des Enfants d’Israël, adorateurs de Yahou / Osiris / Israël.

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Tous les Egyptiens sont les Juifs de la maison d’Israël-Osiris.
« L’Egypte est historiquement la matrice, la source historique oubliée, le père refoulé de Sigmund Freud, le jardin d’Eden du peuple juif. »
Péché originel : séparation imposée à l’ancienne religion.
Sortie d’Egypte : 600000 hébreux, cosmogonie égyptienne pour créer un nouvel Israël avec la Loi nouvelle de Moïse.

Les mots Pharaon et Egyptien n’existent pas en hiéroglyphes.
Les Egyptiens de la Bible sont les anciens Grecs. Le Dieu de la Bible est un Pharaon grec.
Les juifs étaient les Prêtres d’Osiris. Cohen en mémoire du Clergé d’Héliopolis (On’).
Les Pharaons parlaient et écrivaient l’hébreu pré-biblique en écriture cunéiforme (à partir de 3000 av JC).
Livre des morts = Livre de la Sortie vers la Lumière : Torah d’Osiris avec ses 42 Commandements suivie par les Juifs d’Eléphantine, jusqu’à - 500 / - 300 av JC .
La réforme d’Esdras coïnciderait avec la Septante.

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Traditions et rituels égyptiens.
« Osiris est comme le Christ, le fils de Dieu, mort et ressuscité, symbole de la rédemption de l’humanité. »
Salomon = Aménophis III.« L’ancienne Egypte était un ancien judaïsme ou plutôt une sorte de judéo-christianisme, la religion mère, une symbiose universelle qui s’est retrouvée enténébrée à l’époque ptolémaïque par la Septante et les 613 commandements de Moïse, diabolisant dès lors les Juifs et faisant apparaître les premiers symptômes de l’antisémitisme…Par la pire des falsifications qui fait des Juifs des ennemis de leurs propres ancêtres. »

L’ancienne Egypte, l’Arbre de Vie de la civilisation juive.
« Râ est en même temps la création et le créateur, Dieu est le Monde et le Monde est Dieu. »
Sigmund FREUD avait conclu à l’existence probable de deux Moïses opposés, deux Torah, deux civilisations.
Les juifs Youdaïos devenus chrétiens ont conservé la Septante, mais ils y ont rajouté le Nouveau Testament, lequel est considéré comme un retour à l’Arbre de Vie via les Sagesses du Christ, lesquelles prennent leur source dans les sagesses de la vallée du Nil.
La notion de Tikoun (Réparation) correspond au mythe d’Osiris.

Octodrachme dor avec une corne dabondance                                                                                                                            (Arsinoé II, soeur et seconde épouse de Polémée II)

Etc, etc.

La démonstration de Roger Sabbah se veut inexorable, souvent répétitive, mais pédagogique, pour entrer dans un sujet complexe et à tiroirs ; parfois difficile à appréhender pour un non-initié.
Elle permet cependant de relancer un vrai débat, d’abord intérieur, sur la notion même de religion, l’identité juive, le judaïsme, les religions abrahamiques, et bien entendu leur avenir, etc.

Et si vous en redemandez, voir la suite :

Osiris Israël 

 

 QUESTIONS A ROGER SABBAH...

 - A la publication de ton best-seller Les Secrets de l’Exode, feu André CHOURAQUi avait déclaré : "Cela change quoi ?"
Effectivement cette denière Torah non-originelle toujours en vigueur, ne comporte-t-elle pas l'essentiel du Derekh Hayyim (chemin de vie) : les commandements, les lois, les mitsvoth, le concept vide / plein du shabbat, le surmoi de la Loi du Père pour vivre en communauté, etc.
En effet, curieuse religion que le judaïsme, refoulant Mitsraïm, son origine, à chaque liturgie. Et toute cette herméneutique permanente, une façon de gérer son propre Secret Biblique ?

- La théorie du Zodiaque précessionnel ne nous appnd-t-elle pas que tous les 26000 ans toutes les croyances sont balayées dans les 12 cycles / signes ? Ainsi, nous terminons l'ère des Poissons (Adar), quand celle du Verseau (Shevat) approche à grand pas. Certes, Israël échapperait-elle à l'attraction des astres - Eïn Mazal lé Israël - mais pour combien de temps encore ? La guerre actuelle à Gaza nous interpelle.

En bref, les religions, les croyances, évoluent en moyenne tous les 2000 ans. Le Sujet devenu Objet, doit rupter à chaque cycle, se restructurer pour être présent à son espace-temps, en redevenant Sujet.
En Occident, la spiritualité est devenu laïque. On va plus au Yoga qu'à la messe ; au moins chez les Cathos, qui s'en plaindrait ? Voir l'évolution du catholicisme en Afrique, au Brésil, etc.
Et face au label bio, que deviendront les normes cacher et hallal dans la durée ? Pourra-t-on rester Kadoch sans être cacher ?

Tu nous parles d'Osiris, mais Isis n'est-elle pas de retour dans l'émergence actuelle des femmes et de la suprématie de la Loi de la Mère, déjà active dans nos sociétés (Big Mother). N'a-t-elle pas depuis longtemps soutiré le Code à son Mari ? Cela préparerait le Septième Millénaire messianique, l'émergence du Féminin et de l'androgynat spirituel, temps messianique du Shabbat et de la paix universels (au 23° siècle ?)

- Mais s'il n'y a pas de vérité religieuse constante, le plan archétypal de l'ancien monde fonctionne toujours.
Entre Corps - Ame - Esprit, le second plan de l'Ame et des Idées, la Connaissance au-dessus du Savoir, se trouvent la Kabbale, le Zodiaque, toujours opératifs. En témoignent en introduction les grandes lignes de ton chemin de vie. D"ailleurs le Nom donné à Moïse, EIEH ASHER EIEH - Je suis ce que Je serai, n'est-il pas la meilleure définition du Zodiaque, le lien accessible avec le monde supérieur des Lois ? Quelle est sa trace dans les hiéroglyphes ?
Voir aussi l'exemple du Code du village normand de la Carneille (61). La numérologie croise sans problème la guématrie hébraïque, n'en déplaise à certains rabbins.
Vrai, la Kabbale originelle est égyptienne, primordialle et universelle. Son avenir est certain, à condition de la relier à la psychologie et au corps.
Merci de nous rappeler ce degré constant de vérité (MAÂT - EMET).

- Tu es bien dur sur le rôle de la Grèce. N'a-t-elle pas semé les ferments du judéo-christianisme, de l'aventure abrahamique jusqu'à l'Islam. Quelle religion unique aurait pu s'imposer dans la durée dans autant de pays ? Et la Beauté a un prix.

- Le langage prébiblique et cunéiforme des vrais Pharaons a-t-elle un rapport avec la thèse du Protosinaïtique défendue par Marc-Alain Ouaknine (MAO) ?

- Tu parles de retour à l’Arbre de Vie via les Sagesses du Christ, prenant leur source dans les sagesses de la vallée du Nil. S'agit-il du même Yeschouah Ha-Nazir, refoulé par les Juifs et les Chétiens, ou du dernier avatar de Jésus-Christ encore en vigueur ?

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Maintenant, passons aux choses sérieuses :

- Avec toutes tes recherches et conclusions, qu'en est-il de l'identité juive en final à travers ses mythes fondateurs : réelle, illusoire, ou les deux ?

- Aujourd'hui, peux-t-on parler de deux familles d'esprit : les Yéhoudim et les Ivri'im, les premiers défendant leur Code, les autres oeuvrant pour un plan plus universel ? Telle la différence entre un centre culturel juif, où l'on parle surtout de Shoah et de musique klezmer, et par exemple l'oeuvre magistrale de Stephen Spielberg connue dans le monde entier ? Des niveaux d'âme différents, comme leurs missions, assurément.

- Egypte - Israël : un refoulement historique et spirituel majeur, lourd de conséquences dans l'histoire du peuple juif ?
Tu parles carrément de "diabolisation des Juifs et faisant apparaître les premiers symptômes de l’antisémitisme…Par la pire des falsifications qui fait des Juifs des ennemis de leurs propres ancêtres, » à cause cette manipulation historique de la Septante. Daniel Sibony ne disait-il pas "la haine de l'origine, c'est l'origine de la haine" ?

Alors, quand les Juifs créèrent leur état en 1948, ne mirent-ils pas le doigt dans un engrenage improbale en se retrouvant face à leur exil-refoulement originel et dévastateur ? Depuis Freud, nous savons où mène ce dernier.

A voir le cas de la "Techouvah primordiale" : des âmes juives (re)naissent avec le bagage de ISR - RA - EL / OSIRIS. Une confirmation de tes thèses ?

"Pharaon" serait-il encore aujourd’hui paradoxalement le secret le mieux gardé d’Israël ? Tes derniers livres semblent le confirmer.
Deux dates nous interpellent quand même :

- La Guerre de Kippour : Sous l’impulsion d’Anouar El-Sadate, l’armée égyptienne enfonça les lignes israéliennes (Bar Lev) au calendrier de Kippour, Octobre 1973, dans l’énergie de Kephri, le dieu Serpent, sous l’égide d’ANOKHI ATON, Dieu d’Egypte. Israël remportera la victoire militaire dans l’énergie d’ANOKHI ADON(AÏ), Dieu d’Israël. La paix interviendra ensuite aux accords de Camp David (1978) avec la restitution du Sinaï. Soit avec l’équilibre des deux Faces du Dieu de ces Lieux.

- Les Accords d’Abraham, soit un traité de paix entre Israël et les Emirats Arabes Unis d’une part (2020), et une déclaration bilatérale de paix entre Israël et Bahreïn d’autre part. En vue de consolider l’arc sunnite contre l’Iran, avec l’acquiescement tacite de l’Arabie Saoudite. Sans oublier la normalisation diplomatique avec le Maroc en échange du soutien à sa politique au Sahara occidental ; mais qui attend encore à être ratifié par la nouvelle administration US.

Le sens caché, voire relevant de l'inconscient collectif, de tout ceci n’est-il pas la recomposition de la Grande Egypte, incluant Israël et la Palestine, plus la zone d’influence arabique, face à l’ancien empire antagonique que représente l’Iran (cf. l’Egypte province perse soumise à Persépolis dans sa 26° Dynastie pharaonique de – 525 / – 404 av JC) ? Et par extension face à l'autre (ex)empire de la région : Babylone - Irak. « Games of Thrones » as usual…

Dans l’ancien ordre égyptien, Pharaon jongle avec le Serpent énergétique Apophis pour assurer la paix cosmique, notamment avec le Nil. Il est le Grand Intercesseur ; d’autres lui ont succédé : Moïse, Jésus-Christ, Mahomet ; et d’autres continueront à le faire. La logique royale et sacerdotale reste toujours inscrite en creux dans les enjeux collectifs.

Dans l’histoire mouvementée des Bnei Israël, ne pourrait-on pas dévoiler la trame cachée suivante ?

  • la déchirure égyptienne des Yehoudim (la caste des Prêtres), dans l’exil à Babylone, et dans l'épisode de la Septante,
  • la déchirure judéo-espagnole (15°siècle),
  •  la déchirure judéo-allemande (Shoah),
  •  la déchirure judéo-arabe (20° siècle),
  •  la future déchirure terrestre (21° siècle…) pour accomplir la sentence du Zohar : « la Semence d’Israël vient du 7° Ciel (Arqâ). » Un jour, le prix à payer pour se maintenir en Israël-Palestine terrestre deviendra rédhibitoire. Restera alors Israël en-haut (Shalem) comme solution.
    La sonde israélienne Bereshit a atteint la Lune en avril 2019, puis s'est écrasée. Un bon début qui appelle la suite.
    Alors, restera à accomplir l’unification du double ANOKHI, par le retour à l’Ordre de Pharaon, Osiris-Orion, Isis-Sirius, afin que tout soit consommé dans la colonisation de l’Espace-Temps (Lune, Mars, etc.) dévolu à Homo Sapiens. Dans le sillage du marrane Christophe COLOMB, découvreur du Nouveau Monde. A partir du MaQOM, le Lieu Unique du Dieu Unique (EHaD).
  • Enfin et surtout, tes découvertes sur le Code ISR - RA - EL / OSIRIS  ne coïncident-elles pas à l'échéance advenue de Gog et Magog, et au Jugement corollaire annoncé depuis longtemps sur Israël ? Où va mener à moyen-long terme la guerre actuelle à Gaza ?
    Car Gog et Magog sont désormais bien installés dans un nouveau monde multipolaire où l’Occident n’a plus la suprématie. Cette apocalypse (révélation) était déjà annoncée à sa façon depuis 2000 ans. La Russie, la Chine, le Golfe arabique-persique, la Oumma, l’Inde, le Sud global, etc. ont désormais leur mot à dire.

 Pour conclure, un mot sur le Midrach croisé de l'Ancien et du Nouveau Testament

Re : Le Code de Yaschouah Ha-Nazir

 Au programme du livre Un étranger sur le toit - les sources midrashiques des Evangiles de Maurice MERGUI (Ed. Nouveaux Savoirs, 2003).

« On trouve dans la littérature juive classique appelée midrash, des passages qui ressemblent étrangement aux narrations évangéliques. Les Evangiles seraient-ils un prolongement du midrash juif ?"- www.lechampdumidrash.net

En approfondissant cette hypothèse, le présent essai montre qu’il est possible d’expliquer de nombreux passage des Evangiles par leurs parallèles dans la littérature juive classique. Cet essai propose une nouvelle lecture des Evangiles, et aboutit aux conclusions suivantes :

- Le Nouveau Testament est un texte de même nature que le midrash juif.
- Le Nouveau Testament fonctionne en permanence sous le régime de la double entente.
- Il traite de l’eschatologie et ne peut fournir d’assise à aucun élément historique
- Tous ses matériaux sont déjà présents dans le midrash juif.
- Les nombreux périscopes (unités narratives) qui composent les Evangiles peuvent être réduites à un très petit nombre de périscopes génériques.
- Les guérisons forment le véritable noyau des Evangiles. Les récits de la naissance et de la Passion sont secondaires.
Ces guérisons sont une métaphore de l’entrée des païens dans l’alliance.
Le thème de l’allégement de la Loi est un thème central des Evangiles. Il est un prolongement des débats internes au Judaïsme, ainsi que l’atteste le midrash sur le livre de Ruth.
Le texte du Nouveau Testament produit ses narrations selon un véritable cahier des charges. Son lexique et sa rhétorique obéissent à un code relativement rigide.
Le Christianisme s’est édifié sur une lecture univoque de textes à double entente. Après trois traductions majeures, et la perte de lecture midrashique, le lecteur actuel n’a aucun moyen de revenir au sens originel.
NB : « Le Christianisme s’est établi sur un malentendu reposant lui-même sur l’absence de cette double entente. » (p. 114)

Prenons juste un exemple, le célèbre Psaume 22 :"Eli, Eli, lama azavtani... - Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
- Verset 17, etc : "la bande des méchants fait cercle autour de moi ; comme le lion (ils meurtrissent) mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os : eux, ils me toisent et se repaissent de ma vue. Ils se partagent mes habits, ils tirent au sort mes vêtements. Mais toi, ô Seigneur, ne t'éloigne pas ; toi, qui es ma force, viens vite à mon secours."
Ce psaume a été écrit environ - 600 / - 400 av JC. Alors, n'y a-t-il pas un peu de ce texte infusé dans le récit de la Passion du Christ ?
Les Evangiles furent écrits 70-80  ans après sa mort. De fait, sa vie fut réécrite en grande partie à ce moment-là à partir du Midrach juif. C'est Saül-Paulus qui créa le Christianisme à partir de Jésus. Pas l'inverse.

La liste des correspondances est longue entre les Deux Testaments :
- des 4 Roues de la Merkabah au 4 Evangélistes.
- des 40 ans d'exil du Peuple hébreu dans le désert, aux 40 jours de jeûne de Jésus-Christ égaleemnt dans le désert pour affronter le démon.
- le Prologue de Saint Jean n'est que le juste commentaire kabbalistique de "Bereshit Bara Elohim". Car qui est "Jean, le disciple que Jésus aimait" ?
Re : Enquête sur l’Apocalypse de Claude TRESMONTANT - Ed. FX de Guibert.
"De fait un Cohen peut-être saducéen, car il serait Iohanan ou Ionatan Ben Hanan, pas moins que Cohen Gadol (comme son père le Grand Prêtre Hanan), nommé en 36 et déposé en 37 par le même Vitellius. 
Il refusa l’offre d’Hérode Agrippa I de le redevenir en 44 ; son frère Matthias le remplaça. 
Il fut assassiné en 54-55 sur l’ordre du Procureur Félix sous le règne de Néron (54-68). Il aurait accueilli la Cène de Yeschouah chez lui à Pessah avant son arrestation, et aurait accompagné Saül-Paulus."
Etc, etc.

Maintenant, si nous nous projetons à l'époque des peuples primitifs, la compréhension du Principe de la Genèse existait déjà. Mircéa ELIADE nous enseigne dans Le mythe de l'éternel retour leur croyance que le monde fonctionnait uniquement par sa re-création cyclique validée7dans un sacrifice cosmogonique. Ce qui nous ramènerait à la perception du Big-Bang dans l’inconscient collectif.

Ah, le Midrach dans le Midrach, un sujet passionnant et éternel...

 

Eric LE NOUVEL
17/1/24

 

 

 

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