LE PAYS DE CAÏN 1 : AUSCHWITZ - BIRKENAU

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 1024px Entree de Birkenau hiver

 
 Ce Lieu d’Extermination était composé de trois Camps :

 - AUSCHWITZ I, le principal,

-   - AUSCHWITZ II - BIRKENAU, avec les chambres à gaz et crématoires,

-   - AUSCHWITZ III - MONOWITZ, où se trouvait l’usine IG-Farben.

 

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Laissez-moi d’abord vous conter mon histoire singulière.

Je suis né le 18 Décembre 1956 à Paris.

Rien ne me prédisposait à faire à tort, à travers, et à raison, ce que je fis dans la vie, mais le Destin décide de beaucoup de choses.

J’ai eu deux arrières-grands-mères maternelles d’origine juive cachée ; de fait, plus relevant de l’immense 13° Tribu des juifs invisibles que celle des crypto-juifs.

 

Au cours de l’année 2006, la voix de l’ange, ou de la Nechama, venue de l'Inconscient, me prévint abruptement :

« Pour ton anniversaire, tu seras à Auschwitz ! »

 

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Ras-le-bol de toutes ces informations médiumniques; je n’ai rien demandé à l’existence à ce sujet. Trop de temps à passer à décortiquer le vrai du faux, des présences, et de la Présence vraie. Un casse-tête permanent.

Mais, le couvert était mis, et j’allais passer à table ! Le 18 Décembre 2006, pile à l’âge de 50 ans, j’entrais au Camp d’Auschwitz sous la neige !

En arrivant au matin à la JudenRamp, mise en avant par Stephen SPIELBERG dans La Liste de Schindler, j’eus une intense et brève expérience avec le mystère qui m’y avait donné rendez-vous.

 

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Je me doutais depuis longtemps qu’en venant là, je me contacterais avec des ancêtres supposés, et inconnus des miens, comme branches annexes enfouies dans l’histoire des engendrements. Et pourtant, indiciblement, elles ne pouvaient sortir que là, au carrefour de la Shoah !

Allez comprendre. C’est ainsi, je le conçois enfin, mais le vrai est au-dessus du réel.

 

Donc, devant ce célèbre wagon, la vision me vint, intense. Quelques fragments de temps, 2-3 secondes, c’est long pour un médium !
Le beau visage arrondi d’une femme de 40 - 42 ans, au regard clair, et épanouie. Comme ma mère, comme Hélène BERR, etc. Ce type-là, ashkénaze. Et cet écho simultané : « Elle s’appelait Esther ! » Puis des bribes. « Les Kapos la tuèrent (fusillèrent ?) à Auschwitz. »

 

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Mais elle ne s’appelait sûrement pas BAUME, comme mon arrière-grand-mère maternelle. Comment la retrouver alors ? dans les archives du Camp ?
Mes sentiments étaient contradictoires. J’essayais de rééquilibrer par le raisonnement. Et si j’avais capté un autre fantôme, qui ne me concernait pas ?
Tout ceci pour vous dire que j’étais prédisposé pour la suite que voici.

Pendant la visite, je remarquais au Mémorial une photo d’une jeune mariée, le verre à la main - Lé Hayyim - qui ressemblait fortement à l’une de mes nièces.
Mais le plus important fut la lecture de ces pauvres bâtiments de briques rouges baignés d’humilité où l’on guette encore le tragique. Cette cour, l'Enfer, où l’on fusillait 100 personnes par jour ; dénudées pour ne pas trouer leurs habits par les balles, afin de les redonner à d'autres.


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L’âme juive a laissé là son empreinte dans l’invisible, comme résultante des précédentes déportations ou tribulations de son histoire mouvementée :

- AUSCHWITZ I porte la marque de ROME,
- AUSCHWITZ II - BIRKENAU, celle de BABYLONE.

Pourquoi encore un tel film ? D’un univers à un autre…Je ne saurais vous expliquer pourquoi. C'est comme ça.

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Un jour, j’ai rencontré une juive qui me confia, qu’à la suite de sa visite à Auschwitz devant le tas, dérisoire et grave, de chaussures confisquées par les Nazis, fit techouvah, se convertit au judaïsme pour de bon. "Puisqu’Il avait amené son peuple ici, dans une volonté supérieure qui lui appartenait."

Il y a de drôles de rencontres en ce lieu unique, qui n’est pas le Lieu de Dieu. Ou dans une autre définition, puisqu'Il est présent avec le bourreau et avec la victime.
Il ne sera ni banalisé ni oublié, pas de risque à cela.

AUSCHWITZ peut se lire CH - V - TZ : Shin - Vav - Tsadé : ש ו צ : Feu et rassemblement. Dans l’innommable de la Malédiction. De Babylone à Rome.

 

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Silence.

 

Un Code à Auschwitz, lieu exemplaire d'un système concentrationnaire associé à la Solution finale (1,1 M de morts + 100000 autres dans les marches forcées) ?

Pourquoi ici cette singularité unique de la Shoah, le tatouage...?

La guématrie témoigne d'une logique supérieure :
- AUSCHWITZ : 40 : Yad YHVH : main de Dieu - Hével, douleur, souffrance,
- BIRKENAU : 36 : Levad : (enclave) séparée,
- 40 + 36 : 76 : Hévion, mystère - Êved, esclave, travailleur. - SHOAH : 24 - soit 76 + 24 : 100 : Yad Elohim, à nouveau la volonté de Dieu. Egalement la valeur (100) de la lettre Qoph ק "la voie de sainteté ", la rédemption (laquelle ?)

Le mystère reste entier. J'y retournerai pour savoir et comprendre. Pour des raisons que j'ignore encore, si je trouve l'homonyme de Steven SPIELBERG dans les archives du Camp, je saurais que je suis sur la "piste"...?

SAMAËL סַמָּאֵל

Car si AUSCHWITZ I est ROME : 24 et AUSCHWITZ II-BIRKENAU est BABYLONE : 31 - soit  ROME + BABYLONE : 24 + 31 : 55 : Mahabo, lieu secret - Ganav, toumah, impureté - Doumah, Ange gardien des morts, tombeau - Noah, lamentation, plainte.

Et si logiquement nous additionnons l'ensemble : AUSCHWITZ + BIRKENAU + BABYLONE + ROME : 40 + 36 + 31 + 24 : 131 : Samaël סַמָּאֵל, soit l'Ange de la Mort, le Prince des Enfers.

Ce Pays de Caïn porte bien la pointe de la pyramide inversée (V.I.T.R.I.O.L du Yetser Hara - l'Autre Côté), la Connaissance occulte de ce degré d'Ame nommé Samaël. Le point zéro de la Métaphysique du Mal de la déchirure judéo-allemande (Ha-Shoah) codifiée dans un tel Shéol.

(à suivre)

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17 ans plus tard, le 10 Décembre 2023, nouvelle visite sous la neige : 

 NB : 8 / 17 : Réalisation de la transformation face au concret, et solde de la dette karmique familiale
 annoncés. Accrochez-vous.
Comme nous baignons dans le Code et pour cause, dans un Camp où les détenu(e)s étaient numétoté(e)s, j'ai analysé celui de mon billet : n° 0130769467336130 : 59 : 5 / 14.

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- Guématrie 59 : Goïm, Nations - Zouhama, pollution, souillure : la dette générationnelle - Mahavéh, Index pour suivre la lecture, comme le Yad, dans la lecture de la Torah.

 

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Oui, je suis bien officiellement un Goy, né dans une famille chrétienne, et incirconcis. Porteur d'une dette générationnelle incontournable, le fantôme, m'ayant donné un don (lecture naturelle de l'inconscient - médiumnité via la Merkabah), et permis d'élaborer une méthode d'évolution par l'étude et la pratique de la Torah-Kabbale, afin de remonter à la cause des causes de mon problème. Ce déterminisme apparent permet de déchiffrer en partie le secret de la vie et du destin.

- Numérologie 5 / 14 : voyage afin de tourner la page du passé. Dont acte ici et maintenant.

Cependant, juste avant de partir, un tirage de l'incontournable SUN-TZU chinois, m'avait bien prévenu : en substance, "tous les éléments du voyage devront être pris en compte." Les surprises furent au rendez-vous.

 

J'avais compris que je devais revenir au Pays de Caïn, car les photos de mon premier voyage avaient disparu de l'ordinateur. Recommencer pour comprendre ceci.

Arrivés au Camp des femmes de Birkenau, la femme guide polonaise parla à un moments des conditions de vie très difficiles dans les baraquements, en particulier la nuit dans les banquettes à étages. L'entassement était tel qu'un groupe de femmes devait bouger en même temps pour changer de position. Sans oublier pour les couches inférieures d'affronter la dysenterie fréquente se déversant tout au long de la nuit les déjections venues des étages supérieurs.

Auschwitz 20

(Photo authentique prise par l'armée soviétique à la libération du Camp en Janvier 1945 © National Archives and Records Administration, College Park - Domaine public - Source Record ID: 242-1054--box 111--file 1238-39 - Centre de Documentation Juive Contemporaine)

A ce moment-là, j'eus un déclic, sur des visions intermittentes que j'avais depuis bien longtemps sur une femme attachée en hauteur faisant pipi-caca sur d'autres femmes attachées sous elles. Scène improbable que je n'avais lu dans aucun livre, même le plus sulfureux. Et d'un seul coup me revint la phrase du Dr. Claude IMBERT, fondatrice de la nouvelle Sophrologie dans les années 1995 : "certains descendants juifs ignorant leur origine, ont des visions de leurs ancêtres méconnus morts dans les camps de concentration." Sa théorie était que la mémoire familiale se transmet dans le liquide amniotique de la mère enceinte, etc.

J'avais donc bien une ancêtre juive, ou plusieurs, morte(s) ici. Au premier voyage, je vis et j'entendis "Esther" ;  à celui-ci, je perçus le prénom "Ruth", et un nom de lieu inconnu comme "Sczemeczyne". Leurs mémoire s'étaient transmises sous forme d'une structure psychique intra-utérine figée d'un fantôme générationnel non résolu (Dibbouk), s'inscrivant dans ma lignée maternelle pathologique, voire psychotique. La fameuse crypte mal fermée. Mais à travers quel autre relais ?

Alors, laissez-moi vous parler de l'oncle maternel Michel dont je porte le prénom après celui d'Eric. Et qui nous ramène au plan des grands-parents maternels dont je suis en prise directe en tant que cadet porteur de la lignée maternelle. Le grand-père Fernand a une mère Jeanne, d'origine sépharade italienne cachée. Il est marié à une autre Jeanne dont la mère Paulette est d'origine ashkénaze polonaise cachée. Il ne s'agit pas là de marranes, mais d'une racine juive invisible, refoulée et transmise au fil des générations. Fernand et Jeanne ont eu quatre enfants : Micheline ma mère, Jean-Claude, Michel et Daniel.
Michel (au centre de la photo) est né à Rézé (44) le 24/12/1940 pendant la guerre. Son chemin de vie en 5/23, sa Paracha MIQETS (Genèse) - "jusqu'à la fin - extrémité", et sa guématrie en 66, indiquent la dette générationnelle cachée. En tant que 3° enfant dit du couple il porte aussi les projections de ses parents. Rappelons que Fernand fut embauché STO dans une ferme allemande.

Michel.Rouhaud
Michel décéda le 7/8/1941 à sept mois d'une rupture du pylore la semaine du deuil juif de Ticha BeAv - Paracha VAET'HANANE (Deutéronome) - "J'implorai". Soit le programme qui me fut transmis à ma naissance (prématurée de 7 mois) par l'adjonction du prénom du défunt, et que j'accomplis point par point dans mon existence en tant qu'enfant de substitution pour racheter le secret de l'origine juive de la malédiction familiale. Ce qui me joua bien des tours. Je faillis mourir trois fois, dans des contextes étranges (Erythrée-Israël) où l'Ange de la Mort cachait celui d'Israël.

Sa mère Jeanne, marquée par ce deuil non résolu, décéda aussi un 7 Août (1999). "Rien n'est plus terrrible que la mort d'un enfant, on y pense chaque jour", disait-elle. Au fond de son jardin de Royan, le banc ressemblait à une pierre tombale. Cf. note retrouvée dans les affaires de ma soeur Bernadette (psychologue) après sa mort. Sa fille, ma mère Micheline, eut une grave dépression à la quarantaine, en été par ailleurs (à cette époque elle disait, "il ne faut pas voir les choses à l'envers"). Et pour cause.

Le lien secret possible de l'histoire de l'oncle Michel avec le Camp d'Auschwitz réside dans sa rupture du pylore. Cet organe est la région de l'estomac qui connecte ce dernier au duodénum, menant à l'intestin grêle et à la fonction d'excrétion. Et on boucle là symboliquement avec le pipi-caca évoqué ci-dessus.
La guématrie de PYLORE est 37; celle de MICHEL est 32. Leur addition 37 + 32 = 69 : sacrifice dans la mort, chagrin, souffrance. Dont acte.

Cracovie copie

(Cimetière de la Synagogue de Rem''ou, quartier juif de Kazimierz - Cracovie)

Bien sûr, il y a plein d'éléments à vérifier. Les archives de la Shoah ne font pas apparaître les noms de famille de mes grands-parents, mais seulement celui de mon arrière-grand-mère maternelle BAUM(E), avec des homonymes, en France et en Pologne. S'agit-il du même ADN, etc. ? Il pourrait y avois aussi des ascendants ashkénazes collabos ou nazis, aggravant le Tikoun (karma) de la dette en la complexifiant, etc.
Il y a encore bien des choses à découvrir. Mais, vous l'avez compris, ma Route du Code continuera en Pologne...

Enfin, je suis bien conscient du côté un tant soit peu schizophrénique de tout ceci. Mais Gérard de NERVAL et Arthur RIMBAUD avaient déjà franchis le Rubicon de l'apparence : "Je suis l'autre" pour le premier, "Je est un autre "pour le second, déclarait-il chacun à leur époque.

(à suivre)

© Eric LE NOUVEL

(Crédit photos : Wikipédia + ELN).

 

Dibbouk copie 2

En ce qui concerne la pièce de théâtre Le Dibbouk, mise en scène par Daniel MESGUICH, il me revint un souvenir. Comme je retournais pour la seconde fois en Novembre 1998 pour la revoir avec un ami, et que je le mentionnais à la caisse, ce grand metteur en scène qui était là, l'entendit, et me fit cette remarque avec un drôle de sourire : "C'est inquiétant, non ?". Il ne croyait pas si bien dire, ce que je compris bien des années plus tard. Et aller deux fois à Auschwitz, est-ce grave, docteur ?

Dibbouk
La moindre leçon de l'oeuvre (1917) de Shalom ANSKI n'est-elle pas de nous enseigner en final que l'âme l'emporte sur la religion, la raison ?
Par contre, ce fut l'occasion de connaître Tudor BANUS a travers l'affiche du Dibbouk, variation réalisée à travers l'un de ses plus célèbres tableaux. En 2005, je le contactais pour la réalisation de notre concept Féeric, les Lieux magiques.

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 (Calligraphies © Frank LALOU)

VIDEO

Le camp d'Auschwitz-Birkenau filmé par un drone

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