STEPHAN LEVACHER : UN CHEMIN INITIATIQUE EN PLEIN COEUR DE MONTMARTRE

Ainsi devaient se rencontrer un jour :

Stephan LEVACHER, auteur d’Un chemin initiatique en plein coeur de Montmartre, édité chez Hermésia, en 2020.

- Diplômé de littérature à la Sorbonne. Educateur, puis professeur de français, de philosophie et directeur d’école, son chemin d’écriture passe par l’exégèse d’écrivains, de peintres et de cinéastes, ainsi que par ses propres représentations : www.philosophiedupatrimoine.fr
et
Eric LE NOUVEL et Catherine RAMEAU DELAPIERRE, auteurs auto-édités de Montmartre, 
le Lieu de la Face (2020), avec les illustrations d’André MARTINS DE BARROS.
(la même année et et au même prix : 20 € !)

Ce fut chose fait au Festival de la Merveille et des Mystères à Livarot (14), organisé par le premier les 13 et 14/5/23.

LE PARCOURS RECONSTITUE DU PELERINAGE DE SAINT-DENIS

« Pas besoin de gourous, il suffit en certains lieux, de marcher et de regarder pour tisser ou retisser le fil d'un sens. » (1)

© Stéphan LEVACHER - Ed. HERMESIA

La démarche initiatique du premier relève de la philosophie hermétique, de la psychologie des profondeurs, et de l’Alchimie. Voici un exemple du Grand Oeuvre du déploiement de l’Etre organisé dans les trois niveaux de l’Oeuvre au Noir (Nigrido), au Blanc et au Rouge. Soit trois plans de conscience étalés sur trois plans géographiques ascendants de la célèbre ex-Commune libre parisienne :

(Place des Abbesses : l’Eglise Saint-Jean-de-Montmartre)

1) L’Oeuvre au Noir : décristallisation (de l’inconscient)


Point de départ : L’église Notre-Dame de Lorette - la rue des Martyrs - Place des Abbesses : l’Eglise Saint-Jean-de-Montmartre - la Crypte du Martyrium, rue Yvonne-le-Tac. Enjeux : Personnalité - Corps - Sel alchimique.

2) L’Oeuvre au Blanc : reconfiguration (de l’anima)


Rue Ravignan - Rue des Trois Frères - Rue d’Orcel - Chapelle Ste Anne (dans le 9 rue de Clignancourt).
 Rue Ravignan - Rue d’Orchampt - le Moulin de la Galette - rue Girardon - square Suzanne Buisson : Fontaine (2) et statue de Saint-Denis.
Rue de l’Abreuvoir - la Maison Rose - rue des Saules - Cabaret Au Lapin agile - la Clé de Saule -  rue Saint-Vincent - rue de la Bonne.



Enjeux : Moi supérieur / individualité - Ame - Mercure alchimique.

3) L’Oeuvre au Rouge : la génération d’un Autre Corps (Soi)


Rue du Mont Cenis : l’Eglise Saint-Pierre de Montmartre - le Sacré-Coeur - rue Saint-Rustique - rue du Chevalier de la Barre - rue Saint-Eleuthère - rue Azaïs.

Enjeux : Esprit - Soufre alchimique.

Cette géométrie sacrée représente le parcours reconstitué du pèlerinage de Saint Denis. Bien entendu, la vie est une auberge espagnole : on trouve également ce que l’on amène et porte en soi.

© Frank LALOU

L’approche symbolique des seconds relève de la Kabbale du Aleph (Tsédek,1976) dans le sillage d’Emmanuel LEVYNE, dans une synthèse judéo-chrétienne et laïque originale, comme décrit en détail sur notre site. Soit Montmartre comme territoire universel de toutes les Faces dévoilées de l’existence : la face cachée, la face inversée, la face dévoilée, et le face à face des contraires. Avec en couverture de cette première édition la sainte Face de Jésus-Christ (Yeschouah Ha-Nazir) crucifié.

Chacun(e) pourra se faire une idée entre son expérience de ce Haut-Lieu et ces témoignages complémentaires. Si les chemins diffèrent en partie, les correspondances restent nombreuses, et le même but est atteint : l’unité du Haut et du Bas, du microcosme avec le macrocosme. 
Donc la Pierre philosophale de l’alignement animus-anima-Soi dans l’Homme total au Sacré-Coeur où trône Je suis, Jésus-Christ Pantocrator.


NB : voir le symbole complémentaire de l’Etoile de Salomon rue Azaïs.
- En Kabbale, toute cette transmutation s’appelle la purification de la vermine (les écorces ou Klipoth recouvrant la lumière de l’âme).


La guématrie de MONTMARTRE résonne en
- 47 : Evil, fou - Bamah, haut-lieu, colline, forum - Zakan, clair, pur - Méguéd, chose précieuse, agréable, d'une douceur délicate.
- 4 + 7 : 2 / 11 : dualité, attraction, tensions-ruptures, révélation. Dont acte.

AU DEPART, L’EGLISE NOTRE-DAME DE LORETTE

Pendant très longtemps, bien avant d’écrire sur Montmartre, j’avais remarqué la perspective comprimée de l’église Notre-Dame de Lorette, de la Butte et du Sacré-Coeur à l’angle de la rue Lafayette et de la rue Laffitte (75009) (3). J’étais attiré, sans trop savoir pourquoi. Grâce à ton livre, j’ai pu enfin en mesurer le défi caché : la porte d’entrée de Montmartre initiatique par le bas.

Par contre, nos deux livres ne couvrent pas tout-à-fait le même territoire. Fort heureusement, tu commences avec le nord du 9° arrondissement, avec cette fameuse église, jusqu’au coeur, la Butte et le Sacré-Coeur. Ton titre annonce clairement : Un chemin initiatique en plein coeur de Montmartre. Nous, nous nous sommes attachés à rappeler le territoire historique de la Commune de Montmartre, soit tout le 18° arrondissement, le nord du 9° et le quartier des Batignolles (17°).

Alors, reprenons à partir du Métro ND de Lorette. D’abord signalons la présence en Aleph du proche Consistoire israélite de Paris au 17 rue Saint-Georges (9°).

Puis, cette découverte signifiante, les oeuvres des peintres nazaréens ((Victor ORSEL et Adolphe ROGER) dans l’église Notre-Dame-de-Lorette, marquant un courant mystique où transpire l’ésotérisme judéo-chrétien originel. Ils nous ramènent en clin d’oeil du Café Le Nazir (au coin de la rue des Abbesses et de la rue Tholozé) (4).
NB : Yeschouah Ha-Nazir, Jésus-Christ, était plus Pharisien et Nazoréen (Prêtre) - comme Samson, Jean-Baptiste et Saül-Paulus - que de Nazareth, qui n’existait pas encore à son époque. Ce n’était alors qu’un jeu de mots caché.

On y retrouve, et aussi derrière le Sacré-Coeur (côté Carmel), neuf médaillons identiques, les litanies de Lorette (12°siècle), mais dans un ordre différent. Plus un dixième :
Miroir de Justice - Trône de la sagesse - Vase spirituel - Rose mystique - Tour d’ivoire - Maisond’or - Arche d’Alliance - Porte du Ciel - Etoile du matin : les 9 attributs de Notre-Dame - plus la Vierge en puissance. Dix, comme autant de Séphiroth. Soit le potentiel complet du Féminin de l’être (Ha-Isha selon Annick DE SOUZENELLE) dans l’Arbre de Vie ?

(ELN) : Pourquoi ce choix dans la liste des litanies ?

(SL) : Les litanies de Lorette exposées dans l’église Notre-Dame-de-Lorette ont été choisies parmi beaucoup d’autres parce qu’elles condensent de façon efficace tout le processus de transmutation possible de soi. Elles constituent une sorte de rébus que j’ai décrypté dans mon livre "Un Chemin initiatique en plein cœur de Montmartre" (pages 100 et 101).
C’est la raison pour laquelle on retrouve ces 9 litanies affichées de façon linéaire en clôture du dispositif initiatique. L’enchaînement forme un texte cohérent.
A noter que l’église des Abbesses correspondant à l’œuvre au blanc déploie, dans ses vitraux, bien plus de litanies. Ce qui se comprend, puisque c’est le lieu de la phase du jaillissement des potentialités jusqu’alors ignorées de l’être. Ces potentialités sont encore en puissance (et en ordre chaotique), en germe (d’où le dixième médaillon de la Virgo potens), dans Notre-Dame-de-Lorette.

Nous reviendrons plus tard sur la présence de (Notre) Dame à Montmartre. Mais dans le nom Lorette, coexistent déjà le sacré et le profane, le pur et l’impur, la Maison de Marie, et celles des courtisanes de l’époque. Sans bien sûr oublier le monde local de la Finance et des affaires. Soit la dialectique montmartroise de sa force de vie multiple à travers son histoire.

Quant au Nigrido déjà mentionné, il se confirme de façon ostentatoire au 1, rue Bourdaloue, face à l’élise : le Café NOIR en toutes lettres. Et au n°5, l’enseigne J. NEGRE. La cour n’est pas donc encore pleine…La sera-t-elle un jour ?

AUTRES QUESTIONS

- Le parcours du pèlerinage de Saint Denis a été perlaboré de fait au 19° siècle dans une période troublée de notre histoire, entre la Monarchie de Juillet, la II° République, la Commune de Paris, et la III° République, et le début du 20° siècle (la Basilique fut construite entre 1875 et 1914).


Nous avons donc un Denis trinitaire : Dionysos qui nous ramène aux vignes, Denys l’Aréopage philosophe païen converti au christianisme (1° s ap JC), et Saint-Denis pour son sacrifice (en 250 ap JC).
« L’Eglise parisienne le revendique comme son fondateur, et la monarchie française comme son protecteur. » 

Tout ceci expliquerait-il le fort soubassement et enjeu symbolique, plus l’énergie du Lieu, dans la psyché collective de Montmartre ?

- (SL) : Des éléments symboliques s’ajoutent en effet en permanence, sous forme de tags ou de graffitis par exemple, et souvent si ce n’est toujours (ce qui doit nous surprendre) aux endroits les plus adéquats. Le site initiatique de Montmartre semble aimanter, à chacun de ses paliers, les projections psychiques des artistes de tout poil. Ces projections plus ou moins conscientisées sont comme autant de phénomènes de synchronicité entre la réalité humaine et la dimension plus déployée de l’âme du monde. Celle-ci renouvelle ainsi incessamment son invitation à sortir de la caverne de la réalité triviale, cloisonnée, pour rejoindre un autre champ de conscience dans lequel se révèlera, à travers Elle, peu à peu, le Principe ordonnateur de tout chose, Un le Tout (En to Pan, disaient les Grecs).

Il y a une accumulation en effet de strates d’actualisation du site, de recharge en quelque sorte de ce Haut-Lieu. Cela va des druidesses, la couche la plus ancienne dont on a conservé la trace par le biais de la toponymie (la rue de la Bonne réfère à une ancienne rue de la Bonne Fée) aux interventions plus récentes des peintres nazaréens, en passant par la signature discrète de cercles plus ou moins ésotériques tels que les Hydropathes. Tout ce marquage d’un territoire initiatique a été ré-agencé par un réseau d’architectes liés à Viollet-le-Duc.

- Alors, selon toi, Notre-Dame de Beauté dans l’église Saint-Pierre de Montmartre est l’équivalent de la Sophia, l’amour de la sagesse ? Mais aussi protectrice des artistes qui ne manquent pas là ?

NB : Tu nous rappelles à juste titre p.158 : « Dans la Lettre du voyant, RIMBAUD oppose à la poésie objective du Soi à la poésie subjective du sujet qui « sera toujours horriblement fadasse », précise-t-il. 
Le but final de la Quête vise l’accès, la percée de l’être essentiel. 


- (SL) : Oui c’est le siège de la Sophia. C’est un lieu, un Haut-lieu, où elle incite à satisfaire ses exigences, comme le montre bien la statue de Notre-Dame de Beauté. Elle protège à sa façon les opérateurs et les transmetteurs de son œuvre, qu’elle met aussi sous pression de son exigence.

- Reconnais-tu que tout le territoire historique de Montmartre est soumis à la perspective du feu alchimique des contraires, et que Pigalle occupe une place de choix à ce titre ?

- (SL) :  Pigalle, qu’on peut lire, Pierre (gal) de pi : Le nombre pi étant le facteur mathématique qui transforme un rayon en circonférence, c’est-à-dire une distance finie en cercle dont la mesure est transcendantale (la longueur de la circonférence correspond à un nombre irrationnel). Pigalle indique la possibilité d’activer l’Esprit dans la Pierre encore opaque que nous sommes, afin qu’elle devienne, cette Pierre de l’être, philosophale et cosmique. On peut aussi stagner, s’avachir dans la matérialité, les appétits. Montmartre est Une Machine (un moulin rouge) à remonter le Cœur (c’est-à-dire le niveau de conscience - et d’amour - qui peut devenir transcendantal), titre du film projeté (disponible sur YouTube) lors du premier Festival de la Merveille et des Mystères.

- La spiritualité devant de plus en plus laïque, le Mur proche des "Je t’aime" au square Jehan-Rictus des Abbesses proche de l’Eglise Saint-Jean-de-Montmartre, fait-il partie de ton parcours recommandé et actualisé ?

- (SL) : Le mur des « Je t’aime » nous ramène à cette aspiration essentielle générale, à bien y réfléchir, à aimer et être aimé, même si les murs du monde paradoxalement sont le plus souvent des murs des lamentations (par défaut d’Information du Principe). Mais au-dessus de ce mur des « Je t’aime » (ou des je voudrais aimer), en surplomb de ce mur fermé de la réalité mondaine, il y a cette présence actualisée de l’âme du monde, par la représentation, une image, de Dalida. Seule l’âme du monde (faut-il la perce-voir) est en mesure de refournir l’Information du Principe transcendantal. Au moment de l’écriture du livre, je n’avais pas encore intégré cette figure de Dalida. Elle est, je l’ai compris maintenant, un avatar contemporain de la déesse Egyptienne Isis. Heureuse coïncidence, le premier rôle de la chanteuse populaire, lorsqu’elle vivait encore en Egypte, fut celui d’Isis. On trouve aussi sur le parcours la maison de Dalida mais il y a surtout, en bas de la rue de l’Abreuvoir, ce fameux buste réalisé par le sculpteur Aslan. Aslan, dont la signature constitue un idéogramme initiatique, a également œuvré la statue en pied, encore plus évidemment isiaque, de la tombe de la chanteuse, dans le cimetière de Montmartre, à quelques pas du parcours Saint-Denis reconstitué dans mon livre.

- De plus, reconnais-tu un message induit selon nos référents dans le film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre JEUNET (2001) pour les deux héros, Amélie et Nino en voguant en scooter de Pigalle au Sacré-Coeur ?

- (SL) : Oui bien sûr, merci à toi Éric de nous y faire penser, Amélie Poulain constitue une nouvelle légende (ce qui doit être lu, étymologiquement, c’est-à-dire interprété). Ce nouveau légendaire plus actuel encore que Dalida, alimente et renforce la puissance symbolique initiatique du lieu. L’âme lie, l’âme est l’I, elle relie, par la cabale (ou le poulain, ce qui fait écho au cheval de l’I de Dalida, dada l’I), l’interface égotique de l’être à l’Esprit transcendantal (Un le Tout). Nino peut incarner tout artiste opérateur refusant radicalement (Ni No) d’adhérer au matérialisme négateur du Sens (qui n’est pas, à l’instar de la butte labyrinthique, géométriquement plat). Les deux héros du film forment un couple de pèlerins en quête d’autre chose que la réalité triviale régie par le matérialisme.

- L’Alchimie et ses trois phases au Noir, Blanc et Rouge ne sont-elles pas un tant soit peu « naturelles" et incluses dans tous nos cycles de transformation inéluctables ? Par exemple, la valse des continents, les 2 guerres mondiales du 20° siècle avec 50-60 M de morts dissolvant les structures féodales de l’Europe au profit d’une nouvelle où nous vivons en paix jusqu'à aujourd’hui, hormis l’Ukraine appelée à évoluer, etc. 

Certains peuvent conscientiser ce processus et agir en conséquence, mais n’est-ce pas là d’abord une question personnelle de degré d’âme et de destin ?

- (SL) : Les égyptiens de l’antiquité la plus lointaine distinguaient deux voies de remontée vers le Principe. La voie osirienne collective, civilisationnelle, est vouée aux contingences et perturbations signifiées par Seth. Le monde est instable, il se rapproche parfois puis s’éloigne à nouveau selon ses cycles plus ou moins prévisibles de grandeur et décadence. Et puis, il y a la voie Horienne de remontée individuelle vers le Principe, dont le site de Montmartre nous rappelle minutieusement toutes les étapes (d’un processus). Elles sont comme autant de barreaux d’une échelle ou de paliers à franchir. Le dispositif, il faut le rappeler, commence au pied de la rue de l’Échelle en face des statues des généraux napoléoniens Duroc et Murat (la dureté de l’être emmuré) érigées sur la façade latérale nord (en perspective du nord) du Louvre.

Stéphan LEVACHER et sa fille cadette Ameline à la Fontaine Saint-Méen (14)

Exemple : ton chemin de vie est 2 - programme de l’Ange HARIEL - Clarté / N°15. Lettre hébraïque de ton jour de naissance : Resch ר : le « sauveur » du monde éclaire l’Intelligence suprême.



2 Sentiers Séphirotiques : HOCHMAH - TIPHERETH - HOD. Soit équilibrer la Loi du Père (Sagesse), le dévoilement de l'Individualité (moi supérieur), et la conscience rationnelle.

Sections de la Torah : Paracha BAMIDBAR - Nombres - « Dans le désert. » : trouver sa communauté afin d’accomplir son Nom, et un plan spirituel individuel et collectif. Ex : l’Alchimie, le Festival de la Merveille et des Mystères, etc.
- Haftara BAMIDBAR - Osée : le retour à Dieu, la Métanoïa, le titre de ton nouveau livre (2023).

Après son livre, la promenade initiatique sur place avec Stéphan, guide hors pair, nous vous la recommandons, entre réalités et vérités multiples. En 2024, RV les samedi 13 et dimanche 14/1/24.

A noter, sa future conférence sur le sujet : « La formulation dans le patrimoine du processus alchimique : Montmartre, » le jeudi soir du 11 avril 2024.

(1) in Préface d’Alicia DUJOVNE ORTIZ du livre précité de SL.

(2) Depuis le 14° siècle, fontaine réputée guérir les fièvres mais aussi de prévenir les infidélités : « Jeune fille qui a bu à la Fontaine saint-Denis reste fidèle à son mari. »

(3) Au n°45 de la rue Laffitte se trouve cette plaque sur Claude MONET : 
Impressionnisme, un nouveau regard.

(4) in P. 37 de Montmartre, le Lieu de la Face (op. précité).

Ce 4/12/23 - © Eric LE NOUVEL et Stéphan LEVACHER